A la suite de plusieurs propos des membres du gouvernement sur la question des « contreparties » aux aides sociales, les associations réunies au sein du collectif ALERTE, animé par l’Uniopss, ont souhaité réagir dans un communiqué de presse publié le 20 février dernier.
Les récentes affirmations d’Edouard Philippe sur la nécessité de conditionner le versement des prestations sociales à des contreparties d’activités ou d’activités d’intérêt général, ont fortement interpellé les associations de solidarité réunies au sein du Collectif ALERTE. Selon le Collectif, « Quelques mois seulement après la présentation de la Stratégie pauvreté par le président de la République, ces déclarations viennent confirmer un risque de stigmatisation des plus précaires, déjà évoqué par nos associations ».
Les associations du Collectif ALERTE demandent au gouvernement de ne pas conditionner le versement des aides sociales à une activité mais de lutter activement contre le non recours à ces prestations. Il appartient de plus à l’État de proposer aux allocataires un accompagnement de qualité afin de favoriser leur insertion durable dans la société, en facilitant le retour à l’emploi comme le souhaite la majorité des bénéficiaires des minima sociaux.
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