À l’occasion de la Conférence nationale du handicap, qui s’est tenue le 11 février à l’Élysée et quinze ans après l’adoption de la loi de 2005 pour l'égalité des droits et des chances, des personnes handicapées, l’Uniopss salue, dans un communiqué de presse, la volonté du gouvernement de réduire les inégalités d’accès aux droits. Elle regrette cependant des annonces timides pour la transformation de notre société.
À la suite de la Conférence nationale du handicap (CNH), qui s’est tenue le 11 février à l’Élysée, l’Uniopss se félicite d’avoir signé dans ce cadre avec d’autres associations, l’État et l’ADF, une convention d’engagements visant à renforcer les capacités d’action de chaque partie prenante pour faciliter l’évolution de l’offre médico-sociale et répondre ainsi aux attentes et aux besoins des personnes et de leurs familles. L’Union prendra toute sa part dans la structuration de ce plan d’accompagnement qu’elle demande depuis de nombreuses années.
L’Uniopss salue les annonces concrètes du gouvernement qui montrent l’engagement poursuivi pour réduire les inégalités et garantir une accessibilité réelle aux personnes en situation de handicap. Néanmoins, elle regrette qu’aucune annonce n’ait été faite sur l’abrogation des critères d’âge dans l’obtention de droits, ce qui pose pourtant de réels problèmes d’inégalités. Par ailleurs, l’Uniopss s’étonne qu’aucune référence aux personnes handicapées psychiques n’ait été apportée, alors que ce handicap invisible touche trois millions de personnes.
Les associations continueront leurs actions au service d’une société plus inclusive avec le soutien et la participation des acteurs de terrain, des établissements et services privés non lucratifs, en suivant notamment la mise en œuvre de ces mesures annoncées.