Devant la situation des personnes vulnérables comme celle des associations des solidarités et de la santé qui agissent à leurs côtés, l’Uniopss s’associe naturellement à la mobilisation « la Braderie du social » du 12 octobre.
Depuis des mois, les alertes des associations d’aide alimentaire, la saturation des structures d’hébergement, des enfants à la rue sans solution de logement, la diminution des crédits au dispositif Territoire zéro chômeur de longue durée montrent la réalité d’une situation où les droits fondamentaux des personnes vulnérables ne sont pas respectés.
De plus, cette situation est plus générale encore car ce sont tous les secteurs social, médico-social, sanitaire, socio-judiciaire, du logement accompagné et du lien social qui sont dans des situations plus qu’inquiétantes. Pénurie de professionnels(elles), structures et services en situation financière préoccupante, services à domicile dont le devenir même se pose, structures d’urgence sanitaire ne pouvant plus assurer l’accueil de dernier recours, … ce sont finalement toutes les solidarités qui, faute de soutien à la hauteur des enjeux, sont en danger.
Il n’est pas acceptable que ce soit aux responsables des associations qui agissent pour le compte des autorités publiques de devoir choisir d’accueillir ou non, de mal accueillir ou de bien accueillir, des personnes vulnérables. L’Uniopss appelle donc à une prise de conscience de tout de pays, car ces vulnérabilités nous atteindrons toutes et tous, pour nous-mêmes ou nos proches, lors de notre parcours de vie.
L’Uniopss soutient donc toutes les initiatives de la « Braderie du social » comme une première étape d’une mobilisation plus large afin que l’ensemble des acteurs associatifs des secteurs sanitaire, social et médico-social que l’Uniopss rassemble puissent s’exprimer en exigeant que la dignité des personnes et leurs droits effectifs priment sur des logiques financières.
Daniel Goldberg
Président de l’Uniopss