Dans une tribune publiée dans le quotidien « La Croix » le 21 juin, Patrick Doutreligne, président de l’Uniopss, prend la parole pour rappeler l’importance de tirer les enseignements de la crise, en particulier dans les champs sanitaires, sociaux et médico-sociaux, qui ont permis à notre société d’être préservée de maux plus graves.
Comme le souligne Patrick Doutreligne dans une tribune parue dans « La Croix » le 21 juin, « la crise sanitaire qui semble s’effacer progressivement, à défaut de disparaitre, a entrainé des bouleversements dans notre société et dans les attitudes politiques de nos dirigeants ».
L’horizon épidémique s’éclaircissant, il n’est pas envisageable, selon lui, de reprendre le chemin emprunté avant cette période.
Cela passe notamment par la revalorisation des métiers du sanitaire et du social, à la lumière du rôle joué par ces professions lors de la crise pandémique : « Nous ne pouvons accepter que les professions de première ligne au contact des populations, de nos aînés, des enfants en situation de détresse ou de handicap, des personnes mal-logées ou sans abri, des ménages éloignés de l’accès aux soins, des personnes fragiles, en précarité ou en carence alimentaire ne soient pas mieux reconnus par les pouvoirs publics. »
Cela implique aussi une reconnaissance du rôle des associations, « qui ont défendu ces personnes dans un esprit de solidarité » et qui ont démontré « qu’elles faisaient partie de ces invisibles essentiels, partie prenante du socle du tissus social ».
À l’heure d’échéances électorales majeures, « DEMAIN ne peut pas être vécu comme la fin d’une parenthèse et la reprise des voies empruntées hier, considérant le social comme un mal nécessaire dans une économie axée sur le profit, la performance ou la rentabilité ».