Loi Immigration : l'Uniopss mobilisée !

Uniopss

Depuis l’adoption par le Parlement de la loi Immigration, l’Uniopss fait entendre sa voix, dénonçant avec force un recul sans précédent pour les droits des plus vulnérables et un abandon de la solidarité.

Le 20 décembre, au lendemain de l'adoption par le Parlement du projet de loi Immigration, l'Uniopss a diffusé un communiqué dans lequel elle exprime sa consternation et sa colère. Ce texte, issu de la Commission mixte paritaire, est en effet contraire aux valeurs que porte l’Union et comporte de nombreuses mesures en rupture avec les principes fondamentaux de solidarité et de fraternité qui constituent le socle de notre République.

Le même jour, Daniel Goldberg, président de l'Uniopss, a participé à une réunion rassemblant 45 associations et syndicats.
L'Uniopss, ainsi que plusieurs de ses adhérents nationaux (La Cimade, France terre d’asile, Emmaüs France, Fédération des acteurs de la solidarité, Secours Catholique, Fondation Abbé Pierre) et partenaires du Pacte du pouvoir de vivre, ont ainsi démontré une volonté commune d’agir contre les effets néfastes de cette loi. Un prochain rendez-vous est fixé dès le 11 janvier pour définir des modalités concrètes d’action.
Sous réserve d’une possible censure par le Conseil constitutionnel, Daniel Goldberg est intervenu, notamment pour signifier l’importance de penser sur le long terme l’application de la loi, en particulier ses effets sur les travailleurs sociaux qui risquent d’être accusés de délit de solidarité, s’ils viennent en soutien, par exemple, d’une personne sous obligation de quitter le territoire français (OQTF).

L'Uniopss est, par ailleurs, signataire, avec 150 organisations de la société civile, d'une tribune, initiée par Le Mouvement associatif, parue dans « Libération » le 24 décembre. Après l'adoption de la loi  Immigration, il s'agit d'appeler collectivement à une mobilisation citoyenne pour dénoncer ce texte qui remet en cause des principes républicains fondamentaux.
« Au-delà de s’en prendre drastiquement au droit des étrangers, cette loi vient compliquer encore davantage le travail mené par les salariés et les bénévoles de nombreuses associations et structures de l’économie sociale et solidaire qui interviennent en aide aux plus démunis ».
« Ayons le courage d’opposer à la restriction des libertés, un véritable sursaut citoyen ».

Enfin, Daniel Goldberg, président de l’Uniopss, fait partie des 201 signataires d’une tribune, publiée le 7 janvier par Médiapart et le 8 janvier par L’Humanité, appelant à une mobilisation le 21 janvier pour demander au président de la République de ne pas promulguer la loi Immigration qui remet en cause nos valeurs et l’universalisme de nos droits sociaux.