Les associations doivent penser plus loin

Uniopss

Dans le cadre de la diffusion du Document de rentrée sociale 2018/2019, Christine Chognot, Adjointe au directeur général et responsable de la mission de prospective de l’Uniopss, revient sur la nécessité pour les associations de prendre du recul sur leurs pratiques afin de concevoir le monde de demain.

Selon Christine Chognot, pour construire la société de demain, il faut non seulement penser plus loin, mais aussi penser plus large. Par exemple, lorsque l’on sait que l’humanisme est attaqué par les sciences et techniques, mais également par les atteintes aux droits de l’Homme, on est certainement mieux armés pour penser et agir. Ainsi, le raisonnement théorique proposé par un certain nombre d’intellectuels, comme Antoine Garapon par exemple, nous permet de penser plus large et de penser mieux, mais il n’exonère pas pour autant les associations de leur responsabilité et de leur propre réflexion pour envisager la société à construire.

Si l’on évoque l’exercice prospectif, on peut penser à l’approche systémique, mais aussi aux détours théoriques, pour raisonner mieux et de manière alternative, de façon à mobiliser un certain nombre d’argumentaires pour agir et peser au quotidien. Tout ceci nous permet de faire la jonction entre des éléments de notre réalité, comme la présence de robots en Ehpad, et des phénomènes plus globaux, comme la montée en puissance à l’échelle de la planète de l’intelligence artificielle. Il s’agit de se servir de cette réflexion pour mieux argumenter et donc pour peser dans le débat public.

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